La solitude se construit et se transforme au fil des siècles
à l’aune des évolutions sociales et scientifiques, des représentations
culturelles, des préoccupations politiques et des
mentalités. Aujourd’hui pensée comme un problème social,
la solitude est un enjeu au coeur des politiques de santé
publique, qui la placent à la croisée de domaines comme
l’éducation, la solidarité ou la cohésion sociale. On voit
d’après ces évolutions qu’elle ne peut être considérée, au
fil du temps et des époques, selon une progression linéaire.
Elle s’inscrit au coeur d’une histoire en tension, témoignant
des bouleversements sociaux et culturels, redéfinissant
sans cesse les frontières entre isolement, appartenance
et introspection.Ne pas typifier mais décrire, comprendre
et documenter la diversité des expériences de la solitude
appréhendée à la fois comme un état et un processus,
telles sont les principales caractéristiques des articles de
ce numéro d’Ethnologie française. Ainsi, les contributions
redéploient la complexité que cache la stabilisation sémantique
du mot en offrant un regard ethnographique sur la
solitude, complémentaire aux perspectives dominantes
développées en sciences humaines et sociales.
Ethnographier les solitudes
Pages 1 à 4
Pages 5 à 15
Pages 16 à 27
Pages 29 à 45
Pages 47 à 57
Pages 59 à 75
Pages 77 à 90
Pages 91 à 106
Pages 107 à 121
Pages 123 à 139
Pages 141 à 158
Pages 159 à 173
Pages 175 à 190
Pages 191 à 206
Pages 207 à 209
Pages 209 à 212
Pages 212 à 213
Pages 217 à 231
Pages 233 à 248
Pages 249 à 266
Pages 267 à 268
Pages 268 à 271
Pages 271 à 273
Pages 275 à 277