L’auteur commence par décrire les techniques de fabrication des estampes et situe les estampes dites « d’artistes » par rapport à celles de reproduction artistique. D’abord il propose une typologie des marchands en fonction de leur biographie, des espaces commerciaux et des situations de transaction. L’organisation sociale de ce marché se lit à travers l’existence de statuts professionnels qui viennent complexifier la notion de « marchand ». Ces statuts, fondés sur des critères économiques, sociaux et symboliques, mais aussi les conventions qui encadrent le jugement esthétique constituent les deux aspects essentiels de ce type de commerces.