Parmi les différents motifs de déplacements, la quête des « origines » s’affirme depuis quelques décennies comme une raison privilégiée par les descendants de familles migrantes. Cette démarche mémorielle, encouragée par les anciens pays d’émigration, pose la question des formes de reconnaissance qui s’activent entre celui qui revient et celui qui est resté. L’accueil se présente ainsi comme un moment décisif permettant d’éprouver, sans pouvoir toujours la contenir, la tension entre présence et absence.