La moitié de la population mondiale vit dans les villes. Le réseau international de stations météorologiques a 150 ans. Mais les savoirs sur le climat urbain sont très fragmentaires, et le faire-savoir très standardisé par la télévision. La qualité de l’air urbain s’améliore avec les progrès techniques et avec le développement économique, mais la vulnérabilité face aux aléas météorologiques reste très importante. Des aléas assez ordinaires y créent des épisodes paroxysmiques, causes de dégâts matériels et humains qui seront ensuite coûteusement dédommagés. Comme il ne peut exister de modèle universel de villes « climatiques » et qu’il est impossible de libérer les villes du climat en l’artificialisant totalement, chaque ville doit innover.