En partant du postulat de Mieke Bal selon lequel seuls les discours procédant de la mémoire culturelle (littérature, historiographie, ethnographie, etc.) ont la capacité de communiquer et de modifier les moments difficiles du passé sur lesquels pèse un tabou, l’auteure examine ici des tentatives de révision féministe du rôle apolitique et opportuniste des femmes croates pendant la Seconde Guerre mondiale, tel qu’il transparaît dans l’œuvre de deux romancières croates contemporaines.