Une asouade chez la comtesse de Ségur ou comment édifier la jeunesse
Par Marie-Christine Vinson
Français
La découverte inattendue, dans Diloy le chemineau de la comtesse de Ségur, d’un dialogue et d’une illustration évoquant tous deux une cérémonie de type charivarique – la promenade à l’envers sur l’âne – est à l’origine de ce travail. L’analyse ethnocritique permet de cerner la réappropriation fictionnelle de cette pratique coutumière dans la littérature de jeunesse du xixe siècle et de comprendre comment, dans la visée « éducative » et « moderne » de cette fiction enfantine, le rite vivant s’est moralisé et folklorisé.
Mots-clés
- littérature de jeunesse
- comtesse de Ségur
- asouade
- morale sociale
- folklorisation