La boue, la voiture et l’amuseur public. Les transformations de la voirie parisienne, fin xviii e ‑ fin xix e siècles
Par Sabine Barles
Français
À la fin de l’Ancien Régime comme au xix e siècle, dans un contexte de croissance de la population, de la consommation et des échanges, faciliter la circulation et améliorer la salubrité constituent des préoccupations grandissantes de l’administration parisienne. La rue se doit d’être propre et nette. La boue encombre, comme encombrent les amuseurs de rue, les enfants qui jouent, les porteurs d’eau, qu’il convient d’éliminer au profit d’une rue fonctionnelle, pourvoyeuse d’hygiène et de richesse.
Mots-clés
- propreté
- salubrité
- rue
- espace public
- Paris