Espéraza et Mazamet, respectivement capitales du chapeau de feutre et du délainage, jalonnent un axe industriel jadis prospère, depuis longtemps déjà anéanti par la déprise. Après avoir retracé la genèse capitaliste de ces centres, l’auteur s’attache à analyser les justifications et compensations qu’appelait hier leur réussite fulgurante et que suscite aujourd’hui leur écroulement. Il repère ce faisant, dans les rhétoriques déployées autour de ces capitales déchues, les germes de nouvelles ambitions capitulaires.