Cet article interroge la manière dont, au xix    siècle, les libraires s’approprient l’espace parisien, à l’heure de profondes mutations. Quels sont les enjeux des déplacements ou de l’enracinement des commerçants, au sein de la capitale et parfois en dehors, en termes de dynamiques commerciales et de stratifications socio‑professionnelles et aussi de trajectoires et de relations d’interdépendance. L’étude du livre apparaît comme un observatoire privilégié des transformations socio‑urbaines du xix    siècle.