Reposant sur une immersion ethnographique menée par l’un des auteurs auprès des jeunes apprentis en majorité issus de familles migrantes (Maghreb, Afrique de l’Ouest, tom/dom) du centre de formation du Paris‑Saint‑Germain, cet article montre que la fabrique du footballeur doit être envisagée tant sur le stade qu’en dehors. L’enquête révèle que le phénotype noir qui participe de l’apprentissage d’une masculinité footballistique n’est pas envisagé sous des aspects négatifs.