Ce texte analyse l’expérience de futurs parents italiens qui transgressent l’opposition culturelle de leur pays au don de gamètes. Il explore la façon dont ces personnes naviguent, localement et à l’étranger, à travers plusieurs parcours de procréation avec donneur et examine la façon dont la conception peut intervenir dans un milieu clinique ou non‑clinique. À travers cette ethnographie, l’article défend l’idée que la médicalisation de la conception transforme le milieu clinique en un espace de production des compétences socioculturelles de parenté.