Au croisement des changements démographiques et culturels, comme de ceux qui concernent l’État-providence, les femmes italiennes, à leur entrée dans le troisième âge, se trouvent confrontées à des exigences et des tensions jusqu’alors inconnues. Elles sont plus nombreuses que celles des générations précédentes à être encore employées, en raison des transformations du système des retraites qui les ont spécifiquement affectées. En même temps, à cause de la faiblesse des systèmes de soins publics, elles subissent la double pression de demandes venant d’au-dessus d’elles (celles de leurs propres parents, de leurs beaux-parents et de leur époux) et de dessous. Cet article analyse ces dilemmes à partir d’un point de vue sociodémographique, fondé sur des données quantitatives, provenant d’institutions spécialisées et de recherches empiriques.