Des oiseaux pour se raconter et rêver : ethnographie d’une passion colombophile (Liban)
Par Emma Aubin-Boltanski
Français
À partir d’une ethnographie réalisée dans un bidonville de Beyrouth, cet article s’intéresse à la colombophilie (kashsh ḥamām en arabe). Suivant la proposition de Clifford Geertz, il envisage ce jeu comme une « sémantique sociale », une façon de se raconter et de décrire la société dans laquelle on évolue. Pour autant, le kashsh ḥamām ne peut être réduit à un simple reflet de la réalité sociale. Il constitue aussi un espace-temps où des hommes s’autorisent à rêver d’un monde autre que celui dans lequel ils se trouvent « encagés ».
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