Mondes de l’art en mobilités
Au cours du dernier siècle, l’essor des technologies de la communication et les mobilités migratoires et touristiques ont accru les possibilités de collaboration entre des groupes éloignés, contribuant à des formes de dépassement des frontières parfois appréhendés en termes de « translocalité ». Ce sont les répercussions de ce phénomène sur les mondes des musiques et des danses qui sont ici étudiées. L’accent est mis sur la redéfinition de routes, de conventions artistiques, et de situations de performance à l’interface de plusieurs localités : les routes transimpériales des guitaristes du Katanga colonial, les circuits musicaux tissés entre Bobo-Dioulasso et la frontière franco-suisse, les centres de danse contemporaine bâtis au Burkina-Faso par des artistes de la diaspora, les rencontres touristiques du flamenco en Andalousie, les scènes des musiques de Turquie en France, ou les écoles de salsa cubaine. Le dossier invite à envisager la mondialisation de ces pratiques artistiques, en appréhendant leurs significations micro-locales autant que les effets de modification de codes sociaux, d’esthétiques ou de rapports de pouvoirs générés par leur translocalisation.
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